Son Histoire


A cheval sur deux vallées, le Val de Blore et la Tinée, le village de RIMPLAS occupe une position stratégique. L’ancienneté de son implantation est attestée par l’origine de son nom, In Rege placito, qui apparaît pour la première fois en 1067 dans le cartulaire de la cathédrale de NICE. La conjonction du nom germanique ragin et du latin placitum indique que RIMPLAS était le siège d’une juridiction carolingienne et témoigne de son importance au Moyen-Age. Le nom se transforme en RAIPLAZ et RAIMPLAZ au XIIème siècle pour devenir RIMPLAS en 1760.

La rareté des sources écrites ne permet pas de connaître l’histoire du village jusqu’au début du XVIIIème siècle. Le site du village pourrait avoir été fortifié et peut-être déplacé à une époque indéterminée à l’endroit qu’il occupe actuellement. Par ailleurs, les traces d’un ensemble de constructions de pierres sèches ont été découvertes à proximité.

Un château était édifié sur le promontoire dominant le village. Sur ses ruines, l’armée française fit construire en 1928 un fort type Maginot, un des plus puissants du Sud-Est, permettant, grâce à son artillerie, de verrouiller l’accès de la vallée de la Tinée aux troupes italiennes. A un kilomètre et demi de l’agglomération se trouvent les ruines de l’église Saint Etienne de Blora, prieuré de l’abbaye de Saint Dalmas de Pedona mentionné dans les archives en 1351. RIMPLAS a eu notamment pour seigneurs les GRIMALDI, depuis 1473.

Ses armoiries, qui comportent deux étoiles et un bourdon de pèlerin, rappellent que RIMPLAS appartenait au Comté de BEUIL et que Saint Roch est patron du village.
L’étroitesse du terroir ne permettait qu’à une petite communauté d’habitants d’y subsister mais, grâce à son étagement, de la Tinée jusqu’à la haute montagne, on y cultivait l’olivier, la vigne et le blé et on y pratiquait l’élevage.